Le “GREENWASHING”, KéSAKO ?

Greenwashing

“GREENWASHING”, KÉSAKO ?

Bonjour, Bonjour ! C’est Zoé ! Moi, mon truc, ce sont les cosmétiques bio et naturels. Je me suis un peu fait une réputation de pseudo hippie, bobo, écolo. Oui, je fais du vélo. Oui, je bois du thé vert. Et oui, je me tartine la figure de produits naturels. ? Et ce qui me fait plaisir par-dessus tout, c’est de tambouiller dans ma salle d’eau toutes sortes de mixtures peu ragoûtantes, dans l’espoir d’avoir de plus beaux cheveux et une plus jolie peau.

Mais se prendre pour un chimiste, cela prend du temps. Et c’est vrai que c’est tout de même bien plus pratique d’avoir un produit fini. Le problème c’est que si, comme moi, vous faites attention à ce que vous mettez sur votre peau, alors il peut être utile de s’intéresser à ce qui se trouve,(vraiment) à l’intérieur des produits que vous utilisez. ?

Les produits « GREEN » sont partout : packaging verts, mots-clefs comme « nature », « naturelle », « écologique », des noms de fleurs, des noms de fruits etc… Mais cela ne fait bien souvent que cacher un produit synthétique qui n’a rien de naturel et encore moins de bio… ?

Alors comment faire pour reconnaître un faux produit naturel ?

Préparez-vous une tisane et installez-vous confortablement. Je vais tout vous expliquer. ?

Qu’est-ce que le Greenwashing ?

Non, le Greenwashing, ce n’est pas une lessive verte. Ce n’est pas non plus le fait de laver des vêtements de couleur verte. Et non, ce n’est pas un type qui passe sa vie à nettoyer l’herbe ! ?

Tout d’abord, le terme « Greenwashing » vient de l’anglais. C’est une contraction des mots « green » qui signifie « vert » / « écologique » et de « brainwashing » qui veut dire « lavage de cerveau ». On pourrait le traduire en français par « éco-blanchiment », « badigeonnage vert » ou par le très joli terme de « verdissage ». On « vernit » un produit en ayant recours à des allégations qui sont environnementales et naturelles (qui évoquent l’écologie), alors que cela ne fait pas partie d’une caractéristique essentielle du produit.

Pour faire simple, le Greenwashing, c’est le fait de déguiser un produit à la composition synthétique en produit naturel. On lui met un beau costume tout vert avec des images de feuilles et de fleurs et on lui colle un beau champ lexical bio avec des mots racoleurs comme naturel, écologique, pure, sans silicone, paraben free… On fait des visuels publicitaires avec des champs, la forêt, la nature… On secoue bien et… voilà ! On obtient un beau produit que le consommateur va penser naturel et qui, en réalité, ne l’est pas du tout ! ?

En pratiquant le Greenwashing, les entreprises dépensent beaucoup dans leur communication et le soin de leur image. On voit ainsi les logos de lessive, de fast-food et de pâte à tartiner devenir verts, sans pour autant que leurs produits soient devenus d’avantage écologiques ou respectueux de l’environnement.

Un exemple parmi d’autres : une grande enseigne de beauté française qui lance un concept de « cosmétique végétale » pourtant aussi naturelle que la dernière couleur de cheveux de Katy Perry. ?

Nos conseils pour s’y retrouver

Pour ne pas se faire piéger par le Greenwashing, je vous propose deux pistes fiables à étudier avant d’acheter un produit :

  • D’abord, la présence d’un ou plusieurs labels écologiques reconnus sur le packaging.
  • Ensuite, l’étude de la liste des ingrédients qui le composent.

Les labels

Les labels offrent des garanties au consommateur quant à la qualité biologique des produits cosmétiques labellisés. Même si tous n’ont pas le même cahier des charges, leur simple présence est un gage de confiance. Avec eux, aucune entourloupe possible. ?

Vous pouvez, par exemple, faire entièrement confiance aux labels comme COSMOS, Natrue, Nature et Progrès, Ecocert, CosmebioBDIH

La liste INCI

Si la marque n’affiche aucun label sur ses packagings, la seule façon de se rendre compte de l’empreinte écologique d’un produit et des limites de son caractère naturel est de jeter un œil du côté de sa liste INCI (Nomenclature Internationale des Ingrédients Cosmétiques).

En savoir plus : ? Comprendre la différence entre la Cosmétique Bio et la Cosmétique Naturelle

Astuce : souvent, lorsque la liste est longue et la plupart des noms incompréhensibles, c’est mauvais signe. ? La présence, entre autres, de parfums de synthèse, de colorants de synthèse, de silicones doit tout de suite alarmer le consommateur sur une possibilité de Greenwashing.

Alors, voici une petite liste (non exhaustive) des composants qui ne doivent pas se trouver dans un vrai produit naturel : silicones, huiles minérales, ammoniums quaternaires, conservateurs chimiques, PEG, phtalates…

En savoir plus : ? Les ingrédients à bannir de vos cosmétiques

Pour résumer, il n’y a pas de secret : il faut faire attention. S’initier à certains termes et ne pas se laisser duper par le marketing qui a le don de rendre les produits très attractifs alors qu’il s’agit de produits synthétiques.

Vérifiez toujours la composition 🙂

Et sinon…

Et si vous avez un doute ou une question, n’oubliez pas : la Biotyfull Team est là pour vous aider ! ? Alors, n’hésitez pas à poser vos questions ci-dessous. La Biotyfull Team se fera toujours un plaisir d’y répondre ! ?

En attendant, découvrez la Biotyfull Box : notre box beauté, que nous vous concoctons tous les mois avec amour en vous proposant des produits et des routines (afin d’utiliser les produits ensemble) 100% Bio/Naturels. Bien évidemment, les étiquettes de chaque produit sont décortiquées et nous ne vous proposons que des marques garanties sans Greenwashing ? !

Le “GREENWASHING”, KéSAKO ?
4.9 (97.14%) 105 votes

6 réflexions sur « Le “GREENWASHING”, KéSAKO ? »

  1. Perso, le greewashing est un termes que je méconnaissais mais avec cette tendance tous en bio, je n’ai pas eu ce type de réflexe à lire et à regarder comme il se doit les étiquettes. En tout cas, merci pour ces petites recommandations.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *